Week-end à Lyon #2

Voilà maintenant plus d’un an que ma sœurette et son amoureux se sont expatriés à Lyon, et c’est pour la fête des lumières que nous avons décidé de retourner les voir une seconde fois.

Un week-end de 4 jours s’impose avec au programme : ballades nocturnes, jeux de société à gogo, grosse bouffe et family time. 

Pour nous rendre à Lyon, nous avons une fois de plus pris le Ouigo au départ de Marne La Vallée (vraiment pas cher contrairement aux autres tarifs sncf pour ce week-end) qui arrive à l’aéroport Saint Exupéry. Pour faire la navette Aéroport – Centre ville de Lyon, nous avons testé Go Airport, un service de mini bus qui relie l’aéroport à la station ZI Meyzieu (ligne T3), le tram nous emmène ensuite directement à Part Dieu. Un service un peu plus long que le Rhone Express je vous l’accorde, mais moitié moins cher. Le mini-bus est très confortable, il passe toutes les 40 min (le temps de faire l’aller-retour), mais comme il n’y a que 8 places, il vaut mieux réserver un peu avant (la veille pour le lendemain ça suffit à priori).

Attardons nous sur l’événement le plus important du week-end : la Fête des Lumières.

Pendant ces quatre jours, plus de 3 millions de voyageurs viennent se laisser transporter par l’atmosphère magique de Lyon. Pas loin de 80 projets financés par de grands partenaires tels que EDF, Eiffage Energie, SNCF et plein d’autres encore, mais ils sont surtout élaborés par des artistes talentueux. Les installations sont placées dans toute la ville, s’illuminent à partir de 18h et s’éteignent à minuit. Le 8 décembre, dernier jour de la Fête des Lumières, les lyonnais déposent près de 8 millions de lumignons à leur fenêtres et la ville s’illumine.

Voici quelques photos de la sublime ville de Lyon sous ses mille et une lumières. Merci à mon super beau frère pour ses magnifiques photos.

Sweet City & Lumignons du cœur, Jacques Rival. Un projet participatif avec une magnifique vue de Lyon en arrière plan.

Les Anooki s’invitent à l’Opéra, Inook. Mon gros coup de cœur de cette fête des lumières 2014, des petits esquimaux mis en scène sur une façade de l’Opéra, ils parlent dans leur propre langue (qui rappelle celle des Minions) et à qui il arrive quelques mésaventures, qui je vous rassure, finissent bien. Le tout accompagné d’une petite musique (entêtante) trop mignonne :

« Anooki nakina, Anooki nakinou, Anooki nakanou, Anooki nooki »
Génie, que fais-tu ?, Romuald Moreau & Claude Dallu. La célèbre lampe d’Aladin mesurant près de 7m de haut.

La Rue de la République est Scintillante et nous plonge tout droit dans l’univers des fêtes de fin d’année.

Bamboo, la forêt lumineuse. De la musique, de la lumière, de l’eau… les bambous se reflètent dans le bassin de la Place de la République, c’est moderne et lumineux.

La Rue Edouard Herriot est Renversante avec son jardin de fleurs suspendues qui se balancent dans les airs.

La Veilleuse des Jacobins, Christophe Mayer. La fontaine des Jacobins est transformée en chambre d’enfant avec cette énorme veilleuse. Des motifs enfantins sont projetés sur les immeubles de la place et sur l’abat-jour de la veilleuse, le tout accompagné d’une douce mélodie de boîte à musique. Faites de beaux rêves !

Hi Striker, Collectif Beam’Art & Vendredi 4. Un projet participatif et interactif dans lequel nous pouvions tenter d’illuminer le Palais de Justice en tapant le plus fort et le plus précisément avec un gros maillet. 

Color Or Not, Yves Moreaux. La Cathédrale Saint-Jean, un des plus beau spectacle de cette Fête des Lumières, il a fallu être patient pour y accéder et se serrer les uns aux autres mais cela valait vraiment le détour. La Cathédrale est rhabillée de la tête aux pieds grâce à un jeux de coloriage multicolore.

Jackpot, Helen Eastwood & Laurent Brun. La Gare Saint-Paul se transforme en machine à sous devant vos yeux. Il suffit d’appuyer sur le buzzer pour animer la façade et tenter d’aligner 6 symboles identiques. Le jackpot ? Une grande animation sur la façade.

Salle de bal[let], Ilex. Les arbres de la place Sathonay sont transformés en danseuses étoiles, habillés de tutus blancs, on les imagine danser au son de la musique.

Lyon, Terre aux lumières, Gilbert Coudène & Etienne Guiol & Ecohlcité. La Place des Terreaux est sublimée par la mise en scène des chefs d’oeuvres présents dans le Musée des Beaux–Arts. Des personnages s’échappent des tableaux de maîtres, les danseurs de l’Opéra et ceux de break-dance se joignent au spectacle pour nous en mettre plein les yeux. Un tableau sublime faisant parti des plus beaux de la fête des lumières.

Jardin d’hiver, Christophe Martine. Le Parc de la Tête d’or nous emmène dans son univers féerique et calme, avec ses carpes survolant des serres cristallines, sa libellule (non ce n’est pas une baleine bleue) et ses lanternes. Leurs couleurs changent au fil du temps qui passe, vert, bleu, violet, rose, rouge… un très spectacle aussi apaisant que magique.

Nous n’avons pas vu les 75 illuminations car il y a beaucoup de monde et le métro n’est pas vraiment praticable, mais nous en avons quand même pris plein les yeux. J’ai déjà hâte d’y retourner !

Encore Merci à Laurent pour ses superbes photos, si vous aimez les jeux de société c’est par ici et Merci à ma sister ❤

Bisous, bisous.